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Pourquoi avoir choisi de rouler enCN ?
Très franchement en 2012 je n’ai pas eu le choix. J’étais en GT1 FIA, j’étais pilote titulaire
pourHexis et ça leur coûtait énormément d’argent, nous étions deux pilotes. Il faut savoir que
c’est 1,5million à l’année pour faire rouler uneGT, on ne pouvait pas en garder deux, onm’a
gentiment dit de trouver autre chose. Philippe qui a été lancé parClaudeDégremontm’a placé
m’a dit que le Proto était une bonne solution, qu’il fallait absolument que je continue
d’accumuler des kilomètres et surtout ne pas me faire oublier dans le monde du sport
automobile. Aujourd’hui pour moi le Proto est le meilleur rapport qualité/prix aumonde. On
ne trouve pas, en tout cas moi par rapport au budget, je n’ai pas trouvémieux. Et surtout par
rapport au plaisir de conduite et au format des courses. Le niveau enV de V est relevé, il y a
des pilotes qui viennent duWEC, de l’ELMS, on se tire des belles bourres. Il y a du niveau,
une bonne ambiance ça se professionnalisme etmoi çame plait.
Quels sont vos objectifs et ceuxde votre équipagepour cettenouvelle saison ?
Ceux demon équipage c’est gagner etmon objectif personnel c’est gagner.
Qu’est ceque vous aimezdans leVdeV ?
J’apprécie le fait que ça se professionnalise, c’est vraiment top, les courses sont longues, c’est
disputé. Je pense que les formes de pénalités sont justes. En dehors de la piste, par rapport aux
championnats qui sontmondiaux, européens, le paddockVdeVn’a rien à envier aux autres. Il
y a une très bonne ambiance, il n’y a aucune animosité entre les teams, les pilotes, je trouve
cela très sympa. Ce n’est pas guindé comme dans certains championnats où quand tu fais parti
d’un team tu n’en sors pas du week-end. L’ambiance dans le paddock est forcément moins
bonnemême si dans le team elle reste bonne. Je trouve que ça c’est le coté sympa duV deV.
Personnellement, j’avais l’habitude d’avoir des courses avec grosse pression, quand je suis
arrivé en 2012 en V de V, j’ai vraiment apprécié de prendre du plaisir, je ne dit pas que je
n’avais pas de plaisir mais je n’avais pas le temps, aujourd’hui j’ai le temps quandmême de
savourermême si en course jenepensepas à cela, j’ai le temps de savourer à l’extérieur ceque
je fais aujourd’hui et d’en profiter.
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